Abbé Fetel

L’abbé Fétel est une ancienne variété, elle a été découverte par hasard en France par l’Abbé Fétel à Chessy-les-mines dans le Rhône, en 1866. Aujourd’hui, elle est cultivée en France et en Italie. 

 

‘’abate’’, ‘’Abate fetel’’, ‘’Cadasse Abbé Fetel’’

QUALITE GUSTATIVE

  • Fruit : très gros, de forme allongée. Poids moyenne 200 à 300 g, 8cm de diamètre
  • Peau : jaune/bronzée, rugueuse, fine, rose à l’ensoleillement
  • Chair : blanche, sucrée, douce, juteuse, fondante et légèrement musquée
  • Qualité: parfum légèrement musqué puissant et savoureux

RESISTANCE ET SENSIBILITE

  • Variété de vigueur faible à moyenne, production abondante et un peu alternante. Peu sensible à la tavelure. Sensible au feu bactérien.
  • Autostérile, son pollinisateur le plus apprécié est la variété Beurré Hardy ou Guyot. La variété n’aime pas les sols trop calcaires.
  • Rustique et résistante aux froids hivernaux (-30°C). Plante mellifère.

FLORAISON ET CUEILLETTE

  • Floraison : moyennement précoce, de mars à avril, éviter les situations gélives ou ventées, fleurs blanches
  • Cueillette :fin septembre/début octobre, cueillir la poire quand elle est ferme et encore un peu verte et la laisser murir à température ambiante.
  • Durée de conservation :3 à 4 mois de conservation (très longue), jusqu’en janvier en chambre froide, fruit sensible au la chaleur et à la manipulation. Ne pas les entasser.

PORTE GREFFE

  • BA29 ou cognassier de Provence (vigueur moyenne)
  • Mise à fruits à partir des 3-5 ans de l’arbre
  • Hauteur maximale (environ 3 m 50)

Usages : fruit de table, salades, sirop, pâtisseries, clafoutis, fromages, confitures, compotes…

Au début du XXIIe siècle, les habitants exploitent de petites fermes d’élevage (vaches, cochons, volailles, lapins) et pratiquent la polyculture. Ils cultivent des arbres fruitiers essentiels à leur survie, assurant ainsi l’équilibre alimentaire et économique de leurs familles. Ils sélectionnent des espèces adaptées au terroir et à leurs besoins, comme les pommes à couteau, à cidre, à cuire, ou encore les poires destinées à la consommation ou à la distillation. Lorsqu’ils vieillissent, les arbres entament une seconde vie et sont transformés en bois d’œuvre ou de chauffage.

Une partie des fruits alimente le commerce local, notamment dans les villes de Lyon, Chambéry et Grenoble. Grâce à la proximité des marchés, les producteurs vendent une large gamme de fruits, principalement des pommes et des poires.

À partir de 1935-1940, l’amélioration des transports ferroviaires favorise le développement du commerce de la pomme avec l’Afrique du Nord. Les cultivateurs sélectionnent et plantent des variétés résistantes au transport afin d’approvisionner ces nouveaux marchés.

Dans les années 1960, la démocratisation des échanges met fin à ces exportations vers l’Afrique du Nord. Les agriculteurs se tournent vers la production intensive en vergers basse-tige, mais les pommes locales ne trouvent plus de débouchés. Encouragés par la prime à l’arrachage, ils déracinent massivement les pommiers. Les arbres fruitiers isolés, laissés à l’abandon, se couvrent de gui. Avec l’exode rural et la disparition progressive de l’arboriculture familiale, les traditions fruitières s’effacent. Malgré ces changements, certains agriculteurs implantent encore des vergers en culture intensive avec des variétés modernes.

Disparition des anciennes variétés