Dr GUYOT

La Dr GUYOT est une ancienne
variété
, Elle fut créée en 1870, par Ernest Balter et nommée en hommage à son ami, le
Docteur Jules Guyot, décédé juste avant la propagation de la variété. Le
Docteur Jules Guyot était notamment connu pour ses études sur la vigne et
révolutionna les mondes viticoles. Ses zones de production sont essentiellement
en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Rhône-Alpes.

De nos jours, elle se présente aussi sous le synonyme ‘’docteur Jules Guyot’’

QUALITE GUSTATIVE

QUALITE GUSTATIVE

  • Fruit : poire d’été, gros fruit, piriforme et parfois un peu asymétrique, globuleux, trapu
  • Peau : jaune/verte, finement foncée, qui tire vert le rose si bien mure, lisse
  • Chair : blanche ivoire, très fine, juteuse, sucrée, fondante, aromatisée et rafraichissante

RESISTANCE ET SENSIBILITE

  • Variété très fertile, rustique, productive et peu vigoureuse.
  • Elle est résistante à la tavelure ainsi qu’a l’exposition du ensoleille.
  • Attention, Elle recherche l’affranchissement sur le porte-greffe de cognassiers. Peu sensible aux manipulations mais sensible au feu bactérien.
  • Autostérile, il doit être accompagné d’une variété comme Beurrée Hardy

FLORAISON ET CUEILLETTE

  • Floraison : mi-avril, précoce, souvent résistant aux gelées printanières 
  • Cueillette : de juillet à aout, les récolter immatures sur l’arbre afin de garder la qualité gustative du fruit, ils murissent vite
  • Durée de conservation : 1 à 2 mois, peu de blettissement, bonne tenue pour une variété précise

PORTE GREFFE

  • BA29 ou cognassier de Provence (vigueur moyenne)
  • Mise à fruits à partir des 3-5 ans de l’arbre
  • Hauteur maximale (environ 3 m 50)

Usages : fruit à consommer crue, excellente poire de dessert, au gout mielleux, en salades ou bien en jus

Au début du XXIIe siècle, les habitants exploitent de petites fermes d’élevage (vaches, cochons, volailles, lapins) et pratiquent la polyculture. Ils cultivent des arbres fruitiers essentiels à leur survie, assurant ainsi l’équilibre alimentaire et économique de leurs familles. Ils sélectionnent des espèces adaptées au terroir et à leurs besoins, comme les pommes à couteau, à cidre, à cuire, ou encore les poires destinées à la consommation ou à la distillation. Lorsqu’ils vieillissent, les arbres entament une seconde vie et sont transformés en bois d’œuvre ou de chauffage.

Une partie des fruits alimente le commerce local, notamment dans les villes de Lyon, Chambéry et Grenoble. Grâce à la proximité des marchés, les producteurs vendent une large gamme de fruits, principalement des pommes et des poires.

À partir de 1935-1940, l’amélioration des transports ferroviaires favorise le développement du commerce de la pomme avec l’Afrique du Nord. Les cultivateurs sélectionnent et plantent des variétés résistantes au transport afin d’approvisionner ces nouveaux marchés.

Dans les années 1960, la démocratisation des échanges met fin à ces exportations vers l’Afrique du Nord. Les agriculteurs se tournent vers la production intensive en vergers basse-tige, mais les pommes locales ne trouvent plus de débouchés. Encouragés par la prime à l’arrachage, ils déracinent massivement les pommiers. Les arbres fruitiers isolés, laissés à l’abandon, se couvrent de gui. Avec l’exode rural et la disparition progressive de l’arboriculture familiale, les traditions fruitières s’effacent. Malgré ces changements, certains agriculteurs implantent encore des vergers en culture intensive avec des variétés modernes.

Disparition des anciennes variétés